LES FIGURES DE STYLE

 

Replacez les mots suivants pour compléter les définitions : allégorie – allitération - anaphore –antiphrase - antithèse – assonance - asyndète – chiasme – comparaison - euphémisme – gradation – hyperbole - litote – métaphore - pléonasme - métonymie- oxymore - paradoxe –parallélisme – paronomase-  périphrase - personnification -  pléonasme -polysyndète -  prétérition - répétition – synecdoque- zeugma -

 

1.    Les figures de répétition : elles reposent sur la reprise de mots ou de structures syntaxiques

·         L’………………………….. : répétition d’un mot ou d’un groupe de mots, en tête de vers ou de phrases.

  • Le ……………………………. : l’un des termes employés est superflu pour le sens. Monter en haut, descendre en bas, l’onde humide…
  • Le ……………………………………….. : reprend une structure syntaxique semblable pour deux énoncés. Celui-là est riche, qui reçoit plus qu’il ne consume ; celui-là est pauvre, dont la dépense excède la recette. La Bruyère
  • La ………………………………………. : succession de mots ou de groupes de mots d’intensité croissante ou décroissante.  Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. Racine, Phèdre
  • La …………………………………. : un même mot est repris plusieurs fois, et les mots répétés sont séparés dans la phrase ou dans le texte. «La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants ; la force sans la justice est accusée ». Blaise Pascal, Les Pensées

 

2.    Les figures de construction : elles reposent sur l’ordre et le choix des groupes de mots

  • le ……………………………………… : reprend des mots ou des catégories grammaticales dans un ordre inversé AB/AB devient donc AB/BA. Le matin est neuf, neuf est le soir. Robert Desnos. « Ce n’est pas l’Etat qui appartient au Prince, c’est le Prince qui appartient à l’Etat. » Diderot
  • l’………………………………………… : elle rapproche des mots qui désignent des réalités opposées. « Et monté sur le faîte il aspire à descendre » Corneille
  • l’………………………………… : il réunit dans une même expression deux réalités opposées. « sénile nourrisson » Mallarmé
  • Le ………………………….. : il rapproche deux compléments désignant un élément concret et un élément abstrait. Il admirait l’exaltation de son âme et les dentelles de sa jupe. Flaubert. Ici, le rapprochement de « l’âme » et de la « jupe » provoque un effet comique et illustre l’ironie flaubertienne.
  • L’…………………………………: elle consiste à supprimer tout mot de liaison entre des groupes syntaxiques qui sont pourtant liés. « …le poison me consume ; ma force m’abandonne ; la plume me tombe des mains… » Montesquieu
  • La …………………………………. : c’est le contraire de l’asyndète, elle multiplie les mots de liaison entre des groupes syntaxiques. « je sentis tout mon corps et transir et brûler » Racine, Phèdre

 

 

3.    Les figures de pensée :

a.    Les figures d’analogie

  • La ……………………………………………………… : elle attribue à un objet ou à un animal des caractéristiques humaines. « Venise pour le bal s’habille » Musset
  • L’…………………………………………….. : proche de la personnification, elle consiste à représenter, à parler de valeurs abstraites à l’aide d’images concrètes. La mort représentée sous les traits d’un squelette armé d’une faux ; la femme brandissant le drapeau dans le tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple.
  • La ……………………………………………. : elle rapproche deux éléments auxquels on trouve au moins un point commun. Elle est constituée d’un comparé, d’un comparant et d’un outil grammatical. Paul est fort comme un tigre
  • La ……………………………………… : c’est une comparaison sans outil grammatical. La relation entre le comparé et le comparant est donc beaucoup plus forte. « Votre âme est un paysage choisi ». Verlaine

b.    Les figures d’amplification

  • l’……………………………………. : elle consiste à exagérer un trait, une image, un fait… L’……………………………………. vise à impressionner le destinataire. « Ces moments me seront toujours présents, quand je vivrais cent mille ans… » J.J Rousseau.
  • Le ……………………………………. : énoncé qui parait contenir une contradiction. Le ………………………………. est très efficace dans une argumentation, car il surprend et remet en cause les évidences. « On est quelquefois aussi différent de soi-même que des autres ». La Rochefoucauld.

c.     Les figures d’atténuation

  • la ………………………………… : elle dit moins pour suggérer plus. « Je ne suis pas mécontente de votre travail ». « Va, je ne te hais point ». Corneille
  • L’e…………………………………………. : il cherche à atténuer la brutalité d’une réalité. Le troisième âge, les non-voyants, il  nous a quitté = il est mort
  • La …………………………………………. : elle consiste à faire semblant de ne pas vouloir dire quelque chose alors qu’on est justement en train de le faire. Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais…
  • L…………………………………………. : figure phare de l’ironie, elle consiste à exprimer le contraire de ce que l’on veut dire. Que tu es intelligent !

d.    Les figures de substitution

  • la …………………………………… : elle remplace une idée par une autre liée à la première par un rapport logique ð l’objet par son créateur « regarder un Hitchcock »…
  • la ………………………………………. est une métonymie particulière, elle désigne le tout par la partie, ou la partie par le tout. « les voiles » pour les bateaux par exemple.
  • la ……………………………………….. désigne une réalité par un de ses aspects caractéristiques sans la nommer directement. « le roi des animaux » pour le lion.

 

4.    Les jeux sur les sons

  • l’……………………………………………….. : c’est la répétition d’un même son voyelle. « Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire ». Racine
  • L’……………………………………………..: c’est la répétition d’une même consonne. « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ». Racine
  • La ……………………………………………..  consiste à rapprocher deux termes qui sont très proches l’un de l’autre au niveau phonique. « Je m’instruis mieux par fuite que par suite. » Montaigne
 



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