Ce qu'il fallait voir dans les textes....
Le corrigé du commentaire et de la dissertation suivra plus tard.
I Question :
Comment le dialogue théâtral et les didascalies expriment-ils le conflit entre les personnages dans ces trois scènes ?
Texte A : un double conflit, qui hésite entre tragédie et comédie
Ø Conflit tragique entre DJ et DE
- invocation du Ciel par Dom Juan autant que par Done Elvire, pour des raisons différentes
- vocabulaire très fort employé par Done Elvire : « crime », « trahison », « justifier » , « accusait », « défendre », « venger », « malheur », « impuni », « scélérat » à réquisitoire
· questions rhétoriques, qui montrent d’une part que DE connaît déjà les réponses aux questions qu’elle pose, et d’autre part, l’hypocrisie de de DJ, qui se montre tout à fait digne de son prédécesseur Tartuffe.
· Tirades de chacun des personnages, qui traduisent l’importance du conflit
Ø Conflit comique qui offre un contrepoint avec la prise à partie de Sganarelle par DJ :
- didascalies : « menaçant » « bas » répété 2 fois qui montre la présence d’un aparté
- stichomythies entre le maître et le valet, l’un faisant pression sur l’autre pour qu’il réponde à sa place
- comique de mots : sommé d’expliquer la conduite de son maître, Sg. se sert des métaphores de l’amour utilisées par DJ lors de la scène précédente (éloge de l’inconstance), mais d’une manière confuse et ridicule : « les conquérants, Alexandre et les autres mondes sont la cause de notre départ ». De plus, l’emploi d « notre » montre son adhésion au parti de son maître malgré lui, et ajoute encore au ridicule de sa justification.
Texte B
Texte C
« Je préfère tout au mensonge »
« …tu me préfères à tout » c'est-à-dire qu’il doit l’aimer quoiqu’elle fasse et en dépit de ses mensonges répétés. Le spectateur sourit de la candeur du jeune homme, prêt à croire tout ce qu’elle dit.
- de la l.1 à la l.28 : les deux personnages élaborent une série de mensonges destinés à tromper « le Président » au cas où ils seraient découverts ensemble.
- L. 29 à 50 : amorce du conflit amoureux : le « jeune homme » exprime ses soupçons quant à la présence d’un troisième larron qu’il a surpris sortant de chez sa maîtresse.
· Ponctuation expressive : « Que moi ! »
· Vocabulaire du réquisitoire : « avoue-le, Agathe ! », « aveu »